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18 juillet 2012

Auberge Nicolas Flamel, mi-déçu, mi-charmé

Après avoir subi un début d’été semblable à un climat des vacances de la Toussaint, c’est avec une forte envie de découvrir un nouveau restaurant que nous nous sommes rendus à l’Auberge de Nicolas Flamel. Malgré la pluie, j’osa les escarpins beige … Quelle bêtise ! L’entrée du parking du quartier du Marais n’était qu’à 10 minutes de l’auberge mais quand il pleut des cordes, courir sur des pavés peut s’avérer être une épreuve à la Koh-Lanta. Dans la rue Montmorency, la petite maison de pierre du numéro 51, construite en 1407, ce qui en fait la plus veille maison de Paris, abrite ce restaurant dont les avis d’internautes sont mitigés. Porte en bois assez basse, volets et vitraux nous laissant penser que nous nous trouvons dans une taverne moyenâgeuse.

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L’accueil est plutôt chalereureux, il règne l'atmosphère chaude et enveloppante d’une maison de famille. Des nappes blanches sur les tables, des serveurs en tenue stricte noire et blanche, de l’argenterie mais de la salade sur le bout de ma fourchette … Je demande poliment que l’on change mon couvert, on ne va pas s’arrêter à si peu.

Nous commandons le « gigot d’agneau de 7 heures » et le « morceau le plus tendre du filet de bœuf », un filet de Château Briand donc. Malgré un nom splendide, il n'est pas inscrit de cette manière sur la carte, peut-être par choix. Nous attendons nos plats et nous nous amusons des maladresses d’un serveur, manquant tantôt de se prendre les pieds dans la chaise, tantôt de renverser la sauce sur la nappe plutôt que dans l’assiette à la table voisine. Drôle … Je commande un verre de Montbazillac, mais malheureusement le restaurant n’a pas été livré. Chanceuse, on m'en propose un autre et on me sert un verre d’un excellent blanc dont j’ai oublié le nom. Oups !

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Lorsque nos plats arrivent, rien à dire sur le gigot d’agneau cuit avec des abricots et des raisins et accompagné de petits légumes délicieux. Il est moelleux voire extra-fondant, présenté dans une cocotte recouverte d'un feuilleté que la serveuse ouvrira devant vous, laissant s'échapper une odeur magique ! Le bœuf décevra l’homme car servi avec une sauce soja, elle masque le goût du filet. Les chips-spaghettis sont très réussis néanmoins, il en faut plus pour rassasier ce carnivore confirmé.

Passons aux desserts … Mon lingot chocolat-or était très bon, un gâteau au chocolat fondant avec des perles de sucre dorés accompagné d’une glace au pain d’épices, très réussie, et d’une mousse de noisettes, super onctueuse. Le dessert qu’avait choisi Maxime, la verrine Pina Colada meringuée, coco et ananas frais, était ... original. La présentation ratée puisque glace, mousse, morceaux de fruits étaient dans une seule grande verrine, sans couleur, sans décoration raffinée. On a pensé qu'il avait tout mis dedans d'un coup par manque de temps. Le goût étrange, une sorte de gelée au citron très très amer au fond, des morceaux d’ananas perdus et imbibés d’une mousse qui n'était franchement pas bonne. Quant à la meringue, pas trouvée.

Malgré le charme incontestable du lieu, le fait d'avoir eu une moitié de repas très convenable et une autre très passable, nous sommes mitigés. Certains détails sont à revoir puisque les nappes blanches, le service très soigné n'est pas en corrélation avec les petits fils électriques qui dépassent de dessous la fenêtre, une sauce soja versée mi-nappe mi-assiette, pas de musique douce en fond sonore. En partant, les serveurs fumaient leurs clopes devant les fenêtres du restaurant. Non pas que je sois contre, étant moi-même fumeuse, mais les clients étaient seuls à l’intérieur … Une pluie battante m’a fait revivre le trajet périlleux escarpins-pluie-pavés parisiens glissants, une fois dans l’ascenseur du parking, il tombe en panne. On se rend compte que l’on a oublié le ticket dans la voiture, détour dans les sous-sol sombres à forte odeur d’urine. Peut-être que nous aurions passé un meilleur moment un autre jour, nous étions un vendredi 13 ...

L'Auberge de Nicolas Flamel - www.auberge-nicolas-flamel.fr

51, rue de Montmorency - 75003 Paris 

Tél. 01 42 71 77 78

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